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3 règles pour concevoir un modèle financier

Pour bon nombre de porteur de projet, créer un modèle financier peut faire peur, pourtant, cette peur n’est pas toujours justifiée.

Pour construire un bon modèle financier, il suffit de s’en tenir à trois règles :


être exhaustif, être précis, être cohérent.

Être exhaustif


L’on pense souvent à tort qu’un modèle financier doit être compliqué, doit faire intervenir un nombre conséquent de formule etc.

En réalité, le premier enjeu d’un modèle financier avant qu’il ne soit technique est tout d’abord logique. Pour estimer si oui ou non un projet est viable financièrement parlant, il faut être capable de visualiser ce que sa création, son développement engendrent en termes de revenus et de coûts.

Pour cela, nous invitons généralement les porteurs de projet à disposer ligne par ligne les coûts puis les revenus qui selon eux peuvent apparaître lors de leur phase de création/lancement de projet.


L’enjeu principal à cette étape est d’entrer le plus possible dans le détail.

Idéalement, qu’il s’agisse d’argent gagné ou perdu, des groupes commencent à émerger.

Ces groupes permettent de créer un modèle financier généraliste et même si vous n’êtes pas expert dans le domaine, cela permettra à n’importe qui de comprendre la structuration comptable et financière de l’entreprise.


Être précis


Une fois que la liste détaillée des revenus et des coûts est établie, il s’agit désormais de devenir précis. C’est généralement ici que l’on a tendance à penser que l’exercice se complexifie.


En réalité, il est aujourd’hui plutôt facile de déterminer le coût de ce que l’on souhaite créer.

On peut par exemple demander des devis à des prestataires lorsqu’il s’agit par exemple de mobiliser une ressource en développement informatique avec une compétence particulière (Ruby On Rail par exemple). Lorsqu’il s’agit plutôt de définir le coût d’un hébergement Cloud, de l’achat d’hardware, l’information peut être facilement trouvée sur Internet pour a minima une première estimation.

Quant aux revenus, on donne toujours une estimation en fonction de ce qui peut être adapté au marché. A cet effet, il existe parfois des concurrents qui peuvent contribuer à la définition d’un prix de vente.

Il peut arriver qu’aucun des concurrents présents sur le marché utilisent un système de prix similaire à celui que l’on souhaite créer, il faut alors être ingénieux et réfléchir en termes d’équivalence sur un marché similaire, sur ce qu’un client est supposément prêt à engager (argent, capital, investissement, recommandation…).

Être cohérent


Cet aspect semble basique mais reste très souvent négligé.


La cohérence est la base indispensable à la réalisation d’une analyse financière.

Toutefois, il arrive bien souvent que lors d’un projet novateur, l’on soit en difficulté pour estimer par exemple l’étape à partir de laquelle le projet génère des flux de trésorerie positif ou encore lorsque l’on récupère l’investissement réalisé.

Généralement, le problème se pose lorsque l’on souhaite créer un projet encore « jamais » vu sur le marché.

Pour ce faire, il faut penser à ce qui existe déjà, dans d’autres marchés. Il s’agit de prendre les données disponibles et de mettre en place des hypothèses. Généralement, chez Manager l’innovation on aime disposer 3 hypothèses : celle que l’on croit bonne, une hypothèse négative, une hypothèse positive. Avec ces hypothèses, on fait tourner un modèle financier et l’on évalue sa pertinence par rapport au marché, aux coûts et aux revenus estimés.


Quoi qu’il en soit, aucun modèle financier n’est idéal.

Bien souvent, une même approche peut mener à une estimation financière différente. Dans cet article, nous avons choisi d’énoncer les aspects financiers sans entrer dans le détail ni la technique car en réalité, un modèle bien conçu même de façon empirique peut mener à une compréhension complète des enjeux d’un projet à tous les niveaux (coûts, revenus, investissements, échéances, flux…).

A ce sujet, nous proposons aux désireux d’entreprendre, un versant spécifique au financement durant les mois 3 et 4 de notre accompagnement « Ta Start-up en 4 mois ».

N’hésite pas à commenter cet article pour poser tes questions !

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